Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hall of Apollon

12 mai 2006

Tablature guitaristique

Mu... Musi... Musique.

Aujourd'hui, alors que ma guitare continue à me faire mal aux doigts, que "She's beautiful" refuse obstinément de me faire part de sa gracieuse introduction et que certaines tablatures m'énervent au plus haut point; voici comment lire une tablature justement.
Les joueurs de grattes semblant augmenter avec le temps, ce n'est ici qu'une base fondamentale et simple.

E |------------------------------------------|
B |------------------------------------------|
G |-------4----------------------------------|
D |-----4---4------4--------5--------4------|
A |---2----------4---4----5---5----4---4----|
E |------------2--------3--------2-----------| (grosse corde)

Le EBGDAE correspond au son premier des cordes, celle étant la plus basse représentant la grosse corde.
Ainsi donc, E=mi / A=la / D=Ré / G=Sol / B=Si / E=Mi.

Le manche de la gratte est séparé par des barrettes. Ce qu'il faut alors savoir est qu'un chiffre sur une tablature représente la case sur laquelle le doigt doit se poser.

Sur cette exemple de la tablature de l'introduction de "The vampire"(HIM), il faut savoir bien positionner les doigts, car il suffit alors par la suite de simplement déplacer la main.
Pour les doigts on utilise la formule "pima" (pouce, index, majeur, annulaire). Mais ici, le 4eme doigt est l'auriculaire ("le petit doigt")
Donc, il faut positionner l'index sur la deuxième corde en case 2, l'annulaire sur la troisième corde en case 4, et l'auriculaire sur la quatrième corde en case 4.

Ne reste désormais plus qu'à prendre un médiator et de s'en donner à coeur joie (quoique "The vampire" n'est pas la chanson la plus joyeuse au monde...).

Il existe des centaines de milliers de tablatures à travers le monde évidemment, mais certaines sont d'une difficulté ardue à cause souvent de la rythmique (se faire un solo de Children of Bodom relève d'une très grande expérience et d'un jeu excellent.).

Publicité
Publicité
8 mai 2006

Onirisme

Le soir approchant, les étoiles scintillent de plus en plus, en mémoire se répéte inlassablement la même phrase, aux formes agréables et aux sonorités envoutantes "Si tu pleures car tu as perdu ton soleil; tes larmes t'empêcheront de regarder les étoiles". Et chaque nuit, au dessus des nuages brumeux, de nouvelle lueurs apparaissent. Orion, Andromède, les constellations se mélangent et se divisent en des peintures sidérales. On voit de charmantes personnes danser une valse au rythme envoutant du vent sifflant dans les branches d'arbre. Puis la fatigue s'installe, et tout redevient triste et morne, gris et terne.

Alors, on retourne dans son petit lit douillet, se perdre dans les bras de Morphée. Au son d'une musique calme et reposante, on se laisse agréablement aller à l'ivresse nocturne. On parle, on chuchote, on murmure... Et dans un soupir de réconfort, on s'endort.

Et par-ci des fleurs qui chantent, par là des fées qui dansent, plus rien n'a de sens. C'est un spectacle à la fois intriguant et merveilleux. Les couleurs ne sont qu'une, et de chaque pétales d'une fleur qui meurt, des centaines d'autres de redressent sous l'oeil bienveillant d'une nébuleuse au front placardé "luminosité". On y voit même des oiseaux qui rit aux éclats, heureux, pour une fois, de ne pas être abandonnés. Ils volent, rayonnant de joie, tout comme l'astre du jour rayonne au coté de Cynthia. Jour, nuit, peu importe le temps, la logique et le sens n'ont pas leur place, juste la féerie et le spectacle.

Dans les plaines boisées, des escargots forment un choeur auquel se mèle les élans et les loups. Tout est musique et jovialité. Sous les grands arbres, tranquillement se prélassent des animaux et des champignons aux teintes dantesque. Les flammes violacées d'un incendie inexistant éclairent la lumière ombragée que font les tentures des nuages. Ce sont des voiles infinies qui recouvrent le monde d'une bienfaisante hilarité, tissées par des mains savantes.

Lune et Soleil vont se coucher dorénavant, seules les étoiles et le reste patientent, dans un festin nocturne aux formes ondulées. Non loin de là, sur les rivages ensablés d'une poudre d'escampette, les cygnes s'unissent sous la tendresse des vaguelettes. L'écume blanche s'étale et dans le ciel se fait l'actrice d'un rideau de paillettes. Les poissons virevoltent avec les rochers, qui ricochent, sourient et tournent comme des toupies. Les jambes étranges d'un pêcheur solitaire marquent la surface marine d'un parterre d'ampoules d'or. Et s'illuminent de plus en plus les côtes d'un monde étranger. Tant et si bien qu'apparait sous les feux de la rampe un gigantesque navire, de bois et d'hubnerite. Ses voiles sont immenses, des draps qui pourraient ensevelir l'univers tout entier, et dessus se battent un couple aux visages allongés et aux yeux protubérants. Son mat est un sabre brodé d'ébène et de soie, et son pont est une vaste plaine qui luit et reluit d'une austérité oppressante. C'est un grand navire, et il marche sur l'eau. De ses six pieds de géants, ils créent des raz de marée, il fabrique des séismes. C'est un bateau de guerre a n'en point douter.

Alors, les yeux rivés, la bouche grande ouverte devant ce batiment, périssent les joies et les enfants; poissons et roches se multiplient et se mélangent en d'étranges tapis; cygnes et sable, comme des autruches apeurées se cachent l'un dans l'autre. C'est la panique sur la côte du Lit-on-dort. Les étoiles s'éteignent, les fleurs se fanent, les arbres se recroquevillent, les chants deviennent hurlements, les oiseaux se retrouvent seuls... Ainsi s'avance le navire, et l'on voit alors apparaître des lunettes, des centaines de lunettes qui volent. Et a leur suite, des parchemins gribouillés, des tas de parchemins gribouillés. Alors s'ouvre une charge digne des teutoniques chevaliers du temps de Pendragon, les lunettes armées des parchemins par des liens invisibles se ruent à terre et sur le rivage, dans les plaines et les bois s'étend une gangrène glauque. Des champignons sordides poussent et asphyxient la terre, des lierres de fer rouillé s'enlassent autour des derniers chênes et prennent les oiseaux mourants pour des distractions pour enfants. D'un bout à l'autre des ailes, sales et blessés, les oiseaux pleurent, ils ne peuvent plus voler et s'échapper. Prisonniers d'un nouveau monde, ruine et chaos, comme si les cavaliers de l'Apocalypse venaient de diner: peste, famine, mort et guerre...

Soudain, dans la noirceur maléfique se répercute une litanie obsédante. Ce n'est pas une de ces prières d'églises qui louent un homme, ni un chant rendant hommage à un autre, c'est une apologie. Effrayante, angoissante, étroite, suffocante. L'air manque. La vision s'affaiblit, le souffle se fait faible. Tremblements. Une feuille sous la caresse du vent. Brise légère de monoxyde de carbone. Couverture gazeuse et étouffante. Raide. Droit. Science. Science, le fléau ténèbreux. Le fléau des Ages.

On se réveille! Maux de têtes et grimaces, le cauchemar est fini, mais il n'est que le milieu de la nuit. Un coup d'oeil par les fenêtres, les étoiles sont toujours là, magnifiques et brillantes, disséminés sans raison, au hasard de la providence. Et je me surprends à murmurer doucement: "Tout les voeux sont encore aux cieux."

5 mai 2006

Marche Pour La Liberté!

Une petite note dénudée de tout fards ou autres embelissements. Une petite note juste pour dire à la loi DADVSI et aux DRM d'aller se faire foutre! (Ainsi qu'à tout ceux qui soutiennent ces deux instruments liberticides!!)

OUI aux logiciels libres!
OUI au téléchargement p2p
OUI au droit d’auteur
NON à la loi DADVSI
NON à la mort de la copie privée
NON aux verrous numériques (DRM)
NON aux menaces pour le logiciel libre en France
OUI à l’interopérabilité
OUI à la diversité culturelle

Les internautes et les informaticiens ne sont pas des criminels!!

Marche pour les libertés numériques: dimanche 7 mai, à la Bastille!
7mai

1 mai 2006

Virus

Virus.
hypocrisy_virus1

Hypocrisy est l'un de ces rares groupes possédant à la fois un caractère propre, un son bien spécial et une intégrité à toute épreuve. Sous l'égide du Maître Peter Tätgren, surnommé le père Tätgren (il possède son studio d'enregistrement et produit de nombreux groupes, tout en étant leader d'Hypocrisy et membre de Bloodbath), c'est après l'excellente galette "The Arrival" et ses petits aliens cyan aux yeux agrandis que le groupe nous donne droit à l'un des chef d'oeuvre de la discographie du groupe: "Virus". Bien que l'opus soit sorti en 2005, je n'ai pu me le procurer que récemment. Peut-être aurais-je du économiser plus avant pour l'acquérir dans les semaines après son arrivée, mais tant pis, je l'ai dorénavant. C'est "mon préciiiiieux" comme dirait un certain Gollum.
Le travail des 4 membres est considérable avec: Peter Tätgren[le déjanté aux cernes] (chants/guitare)
Mikael Hedlund[le jeune sans barbe] (basse)
Andreas Holma[n'est pas sur les photos] (guitare)
Horgh[l'enveloppé viking] (drums)

hypocrisy02hypocrisy

Composé de 12 titres bien ancrés dans la veine habituelle mais non moins originale et géniale du groupe, "Virus" a d'ores et déjà fait sa place dans l'univers musical.
La tracklist étant comme suit:
1/XVI (nom donné car c'est effectivement là le 16eme opus du groupe?)
2/War-Path
3/Scrutinized
4/Fearless
5/Craving For Another Killing
6/Let The Knife Do The Talking
7/A Thousand Lies
8/Incised Before I've Ceased
9/Blooddrenched
10/Compulsive Psychosis
11/Living To Die

Honorant à la perfection ce que l'on attend à chaque fois du bien-nommé Tätgren, les guitares incisent avec une précision délicieuse des mélodies acharnées, presque malsaines, tandis que la batterie s'occupe savamment de donner un rythme infernal sous les coups graves et percutants d'une basse superbement utilisée.
Il n'est bien sûr pas la peine de rendre hommage à ce qui fait l'une des forces d'Hypocrisy, et ce quelque soit l'album: la voix de Peter Tätgren. Ce type est capable de faire dans tout les registres vocaux que requiert l'univers du groupe, tantôt guttural et rauque, tantôt criard, comme une voix d'outre-tombe nous rappellant un certain Dead (les amateurs connaissent, RIP).

La diversité de l'album est un bonus considérable. Que dire du refrain de "Let the knife do the talking", de l'énergie démoniaque de "Blooddrenched", du dérangeant contraste musique/paroles sur "Incised before I've ceased", de l'ajout de voix claires sur "Living to die"...

Sur 16 albums, sur 12 titres (un titre bonus visiblement!!), l'on peut aisément croire que la banalité frappe la groupe, mais Hypocrisy a toujours réussi avec brio à investir les tympans des auditeurs pour leur introduire avec une maciavélique intelligence le foetus de la hargne. Si "The fourth dimension" était tourné vers une sorte de dépression auditive, "Virus" donne au contraire une sorte de volonté de révolutionner le monde, une rage bien présente qui fait parfois penser à un énorme opus de Death Metal. Est-ce une coïncidence que la couverture représente l'évolution d'un monstre qui finit par "manger" le soleil? J'en doute...

L'une des plus grosses joies dans l'acquisition de cette galette fut et est la simple mention "limited edition version including binus dvd contains 12 livetracks recorded in 2004". Comme il ne faut pas faire de jaloux, je rassure tout le monde, je n'ai pas encore pu les visionner... Mais ca viendra, ca viendra et ce jour là...

30 avril 2006

Huomionosoitus Jotta Paratiisi

Certes, je dois avouer mes lacunes plus que présentes dans la langue de Tuomas, déjà que j'ai du mal en espagnol et que je boude l'anglais, je suis mal parti pour devenir polyglotte. Pourtant, je n'aurai de cesse d'apprécier les langues, et ce malgré toutes les difficultés que je peux avoir pour les apprendre. La seule que je maîtrise et que j'admire depuis fort longtemps est ma langue maternelle. De Baudelaire à Flaubert en passant par Voltaire et autres Rimbaux, je voue une grande admiration à l'une des facettes de l'écriture: la Poésie.

Ici donc, je m'en vais partager ce petit espace temps de plaisir.
Ce premier poème a été fait pour un concours de poésie dans un jeu de rôle. Mon personnage étant un Artiste, je ne pouvais qu'y participer et donner au monde l'éclat de la supériorité des elfes noirs (ca c'est tout à fait un elfe noir: arrogant, hautain, méprisant...). Dédié à la Nature, source muette d'inspiration:

"Que peuvent montrer les fleurs qui se pavanent
Dans leurs soyeuses robes aux reflets pourprées
De fines merveilles se parent les pensées
Ô sainte floraison gracieuse qui émane

Majesté délicate qui en Hiver se fâne
Recouverte par les tapis de l'immaculée
Blancheur aux caresses qui parfois effacées
Périssent dans l'ode poétique et profane

Et le sublime par sa grandeur terrorise
Les âmes et les grands esprits qui s'enlisent
D'une inéfable beauté pour la noble cause

Perpétuel changement de la roue du Temps
Qui sèment aux quatres saisons, aux quatres vents
Le tableau d'une exquise nature tout en prose."

Ci dessous, un poème réalisé il y a quelques temps. En hommage pour Acid Christ , Jonne Aaron, Tuomas Holopainen et Juha Kylmänen. Ces trois derniers étant des sortes d'idoles que je ne peux que remercier et saluer.

"Le soir ou la nuit d'une douce saison
Dans les noirceurs silencieuces des ombres
Naquit une discussion sans encombres
Habile alchimie sans limites ni cloisons

Noble amoureuse de ces lointaines terres
Ma musique, souffle sur les lacs tranquilles
Ces aires de repos se comptant par milles
Apaise de deux foux le regard séculaire


De ces enivrants éphèbes aux corps divins
Nous nous abreuvons à cette source de beauté,
Ces mystérieux parfums d'extrème volupté
Oeuvres d'art vivantes, immortelles, sans fins

Dans une élègante euphorie partagée et rêvée
Vos profonds yeux aux limbes des plus lointaines
Comme une valse endiablée, pourtant sereine
Brûlent avec passion nos coeur agités"

Publicité
Publicité
29 avril 2006

Noroff Instituttet

Dans chaque nation, il doit se trouver un de ces établissements prestigieux qui font la fierté de la créativité artistique du pays. La France a ses "gobelins", mais je ne m'en vais pas conter la gloire de cette école; la Norvège à le Noroff Instituttet, et c'est de cette école ci dont je vais déblatérer présentement.

top_logo_left

Tout d'abord, le Noroff Instituttet (que nous allons réduire au NI, histoire que je n'ai pas à taper le nom en entier à chaque que l'on nomme le sujet) regroupent sous le même nom 8 établissements qui à travers la Norvège receuillent et forment des 'artistes'.

Bien sûr, les domaines d'activités sont extrèmement larges: cinéma, musique, animation 3D, réalisation de website, graphisme. Il n'y a pas vraiment de carcans quant-à ce que les jeunes étudiants créent. Une des facettes les plus plaisantes est justement le goût certain pour une certaine fascination dans le glauque (pas le verdâtre non...), le morbide, et même une sorte d'humour dérisoire. Il suffit de voir certains courts métrages pour comprendre. Si j'en prends quelques exemples qui m'ont marqués, voilà ce que ca donnerait (je ne traduirais pas les titres:

-Biffsnadder est l'histoire d'un jeune couple qui va au restaurant et commande un plat composé de viande. Le nouveau serveur demande alors au cuisinier de préparer le dit plat, mais se doutait-il seulement d'où provenait la viande au vu du caractère du cuisinier et de la propreté des cuisines...?

-Spam est l'histoire presque pitoyable d'un cadre qui à la suite de spam pornographique se retrouve sans travail. Sa femme le quitte, son "ami" rigole de sa situation en s'empiffrant, ses parents l'abandonnent. Et rien ne va en s'arrangeant, les catastrophes s'enchainant (situation burlesque avec un chien) jusqu'à le mettre au pied du mur et lui faire faire ce qu'il n'aurait jamais fait sans le spam. Quand on dit que le spam c'est mal, c'est bien parcequ'il y a une raison.

-Sjakkmatt raconte la vie d'un cadre d'une entreprise un peu maniaque et amoureux d'une collègue. Alors que les dieux semblent lui sourirent enfin et faire le bonheur du sieur, une inattention des plus grandes vient contrarier son projet de couple. Au revoir... Miss...

-Spilledasen est un court métrage qui conte la fantaisie d'une petite fille se prenant pour une danseuse étoile et fera la rencontre magique avec un vieux messieur. C'est un de ces films dont ressort une impression de vide après le visionnage, comme si nous avions nous-même manqué de cette touche 'magique'.

-Reisen ou l'histoire d'une petite fille tourné vers un monde de rêves parceque son père déjà plus attiré par son travaul ne lui montre aucune attache lors du divorce, et même lorsque le grand-père et lui se disputent. Alors la petite fille décide d'aller rejoindre les princesses au pays des songes.

-Tigg est l'étrange et troublant conte des temps modernes d'un père très spécial qui fait la manche pour des pièces qu'il triera minutieusement. Pourquoi? est la question que l'on se pose jusqu'au dénouement assez comique.

Je ne pourrais pas faire le résumé de tout les films présents en ligne sur le NI mais c'est déjà là un échantillon de ce qui attend le visiteur.

Evidemment, bien que les films représentent une part importante des productions, je n'omettrai pas les animations 3D vraiment drôles ou les affiches graphiques très intéressantes. Que ce soit pour un groupe, un festival, une pièce de théâtre, l'imagination des auteurs n'est pas à la traine. Malsain, un groupe de black métal (avec une chanteuse qui fait des beuglements gutturaux en prime!) a pour son album "They never die" une réalisation d'un ou des étudiants.

Je reposerai la coupe de l'article sur la liste musicale, on a droit à du blues, du rock ou même de l'electro. Les 10 chansons ne peuvent ravir tout les auditeurs de par la diversité qui y règne, mais certaines des compositions, pour des étudiants, sont vraiment bien "Vegard Eggum", "All I ever need to lose", "Little lady bird".

lyd_og_musikk_1_1

Même si la Norvège est d'une démographie largement en dessous de la France, la créativité artistiques y est bien supérieur selon moi. Le NI n'est qu'un des établissements prestigieux dont disposent la Norvège mais il doit y avoir d'autres écoles supérieurs dans les Arts, notamment pour la peinture, la sculpture. Les Beaux-Arts font surement la fierté culturelle de l'hexagone mais je doute que la Norvège ai à s'en plaindre. Oui, si j'étais bilingue, je pense que j'aurai fait le nécessaire pour aller étudier au pays des clowns bicolores, mais dans l'attente d'une époque qui n'arrivera pas, il me reste mes doigts pour écrire.

28 avril 2006

Private Line

Pour commencer, je me fais l'immense joie de présenter l'un de ces groupes aux chansons qui n'arrivent pas à s'enlever de mes oreilles.

"Bodyguards with guardian angels
Small talk with relation to strangers
Fuck Lord the new religion is me
I don't need
a guide I've got my own reputation
I'm the captain
of the lost generation
While God saves I destroy!"

promo2_p

Private Line is ready to steal your heart - and they will show no mercy and take no prisoners!

Formé de cinq gugus love & lust, dont le beau Illu, qui joue aussi bien de la guitare, du synthé que de la lyre! Le groupe se compose plus précisément comme suit:

-Sammy, le fondateur, songwritter et chanteur/guitariste du groupe;
-Jack, chanteur/guitariste et songwritter sur "21st century pirates";
-Illu (ou Ilari selon la préférence du pseudo ;)), beau claviériste et guitariste, il s'occupe aussi du... banjo! En studio of course!
-Eliaz, multi instrumentiste, guitariste, batteur, chanteur, saxophoniste... En live, c'est le batteur je crois.
-Spitfire (ou Spit pour les intimes), le bassiste des pirates.

Autant dire tout de suite qu'avec une telle pléthore d'instruments, Private Line ne fait pas dans la pop glamour douceureuse. Ce serait plutôt dans un mélange alliant Motley Crüe et Skid Row que se détache le combo. Ils sont sexy, glamour et dangereusement énergiques pour ne laisse sur leur passage qu'émerveillement et satisfaction, le tout empreint d'une mass-population de groupies! Dont je fais surement parti... Le rock'n'roll coule dans les veines de ces finlandais. Et ce n'est pas sous leurs airs de dandy luxurieux que les fans de glamour-pop-gnangnan-music trouveront leur joie. La barre est un peu plus haute pour ravir les admirateurs d'Hanoi Rock, Motley Crüe ou Negative. Bien que pour ce dernier, la douceur est plus de mise cependant(mais ca reste un merveilleux groupe! Ce n'est pas AS qui contredira.).

Pourtant, les musiques sont extrémement variés, allant des entrainants et énergiques "While God saves I destroy" et "Makin' a mess-since '77" à la mélancolique "Already dead". Private Line sait diversifier les compos, de sorte qu'aucune musique ne ressemble à une autre. La voix de Sammy, principal chanteur à la fois suave et "rock" donne une dimension très appréciable.

Les riffs quant-à eux sont tout simplement très bons! Pas réellement ultra-technique comme le fait si bien Dream Theater (que je n'apprécie pas vraiment. Petrucci est bon, mais ca fait pas tout...), ni simpliste comme nous offre si généreusement les "artistes" estampillés Vivendi. Les mélodies sont relativement faciles à enregistrer pour qui apprécie, de même que les paroles que je me suis fait un certain plaisir à traduire! Le son des guitares restent importants, et la basse mise en avant ne gènent toutefois pas l'atmosphère globale. Bien souvent, on regrette la faiblesse du chant, l'absence de basse ou de guitares... Mais là, tout est bien à sa place, et chaque musiciens fait ce qu'il a à faire correctement. Au temps dire qu'en live, ca doit déménager sec!!

D'au temps plus que le groupe est bien connu dans le milieu en Finlande malheureusement. Certains fans de l'hexagone dépravé et retardé se feraient une véritable joie d'acquérir les précieux opus que délivre Private Line.

"Six Songs Of Hellcity Trendkill" est la première de ces bombes auditives, renfermant les deux excellents "Makin' a mess-since '77" et "Crack of reality", cette dernière pouvant probablement plaire aux accros de Dope Stars Inc.

Fut ensuite offert à nos oreilles l'excellentisime "21st Century Pirates", et j'ômet volontairement l'EP entre les deux albums car celui-ci renferme des titres apparaissant sur "21st Cent...". Cet album se laisse facilement mettre sur les platines pour donner allégrement du "1-800-Out-Of-Nowhere", titre génialissime qui montre bien la face de Private Line même si un seul titre ne saurait définir entièrement ce qu'est l'entité. La dernière création en date est une édition d'"Already dead" avec en bonus trois clips live!!! Vous savez quoi faire de votre argent vis-à-vis de moi, maintenant.

Voilà de quoi vous régaler en attendant: le site officiel: http://www.privatelineweb.com/

Sur lequel vous trouverez vidéos/samples et photos! Si tant soit pue que vous y alliez! Mais je n'en doute que peu. Enfin seulement pour ceux qui aiment.

Publicité
Publicité
Hall of Apollon
Publicité
Hall of Apollon
Publicité